J’ai récemment lu un article de McKinsey qualifiant le PDG de « Chief Resilience Officer » (Directeur de la Résilience). Je comprends l’idée. Aujourd’hui, être PDG, c’est un peu être leader, thérapeute, devin et pompier – tout en essayant de ne pas renverser son café sur le clavier. Encore une fois. Mais la résilience ? C’est une compétence de survie.
Chez Simms & Associates, on ne bâtit pas la résilience en serrant les dents. On la construit en donnant du pouvoir à nos équipes, en éliminant les obstacles et en laissant de la place à la joie – même dans le chaos. Si les PDG doivent incarner un rôle, alors je dirais que nous ne sommes pas juste responsables de la résilience, mais plutôt des Directeurs de l’Autonomisation.
Le monde ne manque pas de défis. Mais la vraie question que je me pose n’est pas : « Comment vais-je diriger ce navire dans la tempête ? » mais plutôt :
« Comment faire en sorte que l’équipage se sente fort, écouté et soutenu pour naviguer avec moi ? »
Le leadership aujourd’hui ne consiste pas à tout savoir
Fini le temps où être PDG signifiait avoir la voix la plus forte ou le plan stratégique le plus parfait. Aujourd’hui, diriger, c’est créer un environnement où les gens se sentent en sécurité pour s’exprimer, faire des erreurs, et recommencer. C’est comme ça que naît la vraie résilience : de l’intérieur.
Vous voulez traverser le changement ? Commencez par la confiance. Par la clarté. Et par traiter les gens comme des adultes qui se soucient réellement de ce qu’ils font (parce que c’est le cas – si on leur en donne les moyens).
L’autonomisation, c’est ça la résilience
Impossible de « rebondir » après des périodes difficiles si on évolue dans une culture où personne ne peut penser par lui-même ou remettre en question l’existant. La bureaucratie ne crée pas la résilience. Les personnes, oui. Et lorsqu’on leur donne les moyens de prendre des décisions, de résoudre des problèmes et de façonner l’avenir, la magie opère.
Chez S&A, on ne croit pas aux règles rigides ni au contrôle hiérarchique. On mise sur la co-création, l’autonomie, et le soutien mutuel – parce que les équipes performantes ne naissent pas de la peur, mais du sens et des possibilités.
Prendre soin, ce n’est pas être « trop gentil »
Certains dirigeants grimacent encore quand on parle de bonheur au travail – comme si c’était une fioriture à envisager une fois que « les choses sérieuses » sont réglées.
Mais la vérité, c’est que : les personnes heureuses prennent de meilleures décisions. Elles collaborent mieux. Elles innovent plus vite. Et oui, elles rebondissent plus fort.
La résilience, ce n’est pas faire semblant que tout va bien. C’est savoir que quelqu’un vous soutient. C’est se sentir vu et reconnu. C’est pouvoir être soi-même au travail – avec ses rides du sourire et ses drôles d’habitudes au déjeuner.
Alors, c’est quoi le vrai rôle d’un PDG ?
Pour moi, c’est simple : créer les conditions pour que les gens puissent s’épanouir. Cela signifie :
- Abandonner le syndrome du héros – personne n’a besoin d’un sauveur solitaire, mais d’une oreille attentive.
- Humaniser la stratégie – moins de jargon, plus de sens.
- Diriger avec de la joie, pas seulement du courage – parce que l’humour est peut-être la compétence de leadership la plus sous-estimée.
Chez Simms & Associates, on ne se contente pas de créer des solutions business. On construit des environnements de travail pensés pour les gens. Et ça demande de la résilience, bien sûr – mais aussi de la confiance, de l’attention, et une vraie volonté d’évoluer. On ne fait pas tout parfaitement (qui le fait ?), mais on continue d’avancer. Parce que quand nos équipes s’épanouissent, notre entreprise aussi.
Est-ce que ça fait de moi une Directrice de la Résilience ? Peut-être. Mais personnellement ? Je préfère Cheffe de la Joie.
Dirigeons avec le cœur, pas avec des effets d’annonce. Parce que des gens heureux ne font pas que faire avancer votre entreprise – ils sont votre entreprise.
Avec amour,
Amanda